Comme tu vois, je suis une personne bien normale, avec une petite histoire tout de même… Je suis née dans île au milieu de l’océan. C’est dans une autre île, encore plus perdue, que se sont égrainées (paisiblement) mes premières années (au rythme des rhumes et des otites). Là-bas, le quotidien suivait la course du soleil et l’horaire de la nature (quand il pleut, tu restes chez toi, et quand il fait trop soleil, tu restes aussi chez toi). Avoir un cheval ou une chèvre était aussi normal qu’avoir un chat ou un hamster… Quand j’ai débuté l’école, mes parents ont décidé de retourner à la « civilisation ». C’est au sommet d’une montagne, avec vue sur la mer qu’ils ont décidé de s’installer. Aujourd’hui, ils habitent encore cette belle commune fleurie … Bref, un coin de paradis.

À 17 ans, j’ai décidé de tout quitter pour … Paris. *Choc!* Qu’à cela ne tienne, quelques années plus tard, je récidive.
Direction : Tokyo (J’y retournerais sur le champs!)
Puis, il y a eu Sherbrooke (j’ai le « S » tatoué sur le cœur).
Depuis, je vis à Montréal. Où j’ai découvert le nom à coller à mon mode de vie : le zéro déchet (*révélation!*) Par contre, j’ai aussi réalisé que j’avais encore beaucoup de chemin à faire, que j’étais loin d’être aussi écolo que je le pensais. Alors, je me suis investie, parce que c’était important pour moi. Avec le recul, je me dis grano-écolo-zen. Et pour la suite ? Je poursuis une forme de contagion positive pour le minimalisme, la réduction et le bonheur simple. Mon but est de rester dans une démarche bienveillante, loin d’un message dramatique, d’urgence ou de catastrophe.
Réduire ses déchets, ça peut être simple et sympa. En plus, il n’est pas trop tard!

Ce n’est pas grave, si tu ne peux pas tout faire,  si tu ne commences pas aujourd’hui ? Demain, ce sera bien aussi !
Tu aimes les collections et le maquillage? Continue de faire ce que tu apprécies et qui te donne le sourire. Par contre, si changer son savon à vaisselle pour une version plus écolo ne te fait ni chaud, ni froid ? Alors fais le !