Dans cette section, rien de miraculeux, juste une idée simple et accessible pour faire maigrir sa poubelle et éventuellement viser le zéro déchet.
Passez-vous tous les jours, ou presque dans les mêmes rues, devant les mêmes enseignes sans vraiment y porter attention ?
Durant le prochain mois, pourquoi ne pas redécouvrir votre quartier ou encore les alentours autours de votre lieu de travail ? Le temps d’une marche, le midi ou le soir, pour vous changer les idées.
Il y a peu de temps, je me suis prise au jeu de me refaire la carte mentale des enseignes à proximité de mon domicile et de mon bureau. J’ai beau prendre le même chemin chaque jour je ne connais pas la moitié des commerçants qui s’y trouvent.
Vous pourriez être surpris. Explorer ses environs c’est découvrir des petits trésors, c’est aller à la rencontre des petits artisans, c’est manifester notre intérêt pour notre milieu de vie. Surtout c’est s’approprier son quartier et faire tourner la petite économie locale.
Le paradoxe des grands commerces
J’ai fait un sondage (rapide et zéro scientifique) en posant les questions à mon entourage. Les réponses les plus fréquentes ont été les suivantes.
« Comment qualifier l’action de faire les courses ? »
- stressant
- un mal nécessaire, une corvée
- il faut que ça aille vite
- épuisant
Pourquoi vous rendez-vous dans les grandes surfaces ? »
- c’est pratique
- c’est moins cher
- j’y vais tout le temps
Les grandes surfaces sont un vrai paradoxe, on les aime et on les haït.
Aujourd’hui, il faut tout faire rapidement, courir du matin au soir. Dans un emploi du temps hyper chargé, nous sommes à l’affût de la moindre solution qui pourrait nous faire gagner (temps ou argent, idéalement les deux). Mais est-ce vraiment si avantageux ?
Le piège des grandes enseignes
Nous pensons qu’en nous rendant en un lieu unique, faire nos achats, nous ferait gagner du temps. La logique est bonne. Toutefois, dans la pratique, j’ai tendance à penser le contraire. Voici quelques irritants récurant au sujet des magasins de la grande distribution :
- ils ne sont pas toujours proches ;
- il faut s’y rendre en voiture ;
- les allées sont bondées de monde ;
- les caisses présentent des files décourageantes ;
- la disposition des rayons est pensée pour obliger le client à traverser la quasi totalité du commerce avant de trouver ce dont il a besoin et avant d’accéder aux caisses ;
- en relation avec le point précédent, venu acheté 1L de lait (qui en passant se trouve dans le coin opposé à l’entrée) il y a fort à parier qu’un consommateur ne ressorte avec bien plus d’articles. Bonjour l’achat compulsif. Les équipes de marketing rivalisent d’imagination pour nous amadouer ;
- les articles en rabais, ne sont pas toujours des aubaines. À moins qu’il s’agissent d’un produit consommé sur une base régulière ;
- non, je n’ai pas besoin d’une boite de sauce tomate à l’achat de, pas un, pas deux, mais bien trois paquets de fromage ;
- la publicité y est omniprésente, voire agressante
- il y a une boîte du suggestions, mais voir un changement demande qu’il y ait plusieurs demandes en ce sens ;
- la relation avec le personnel est généralement froide
Il y a surement plusieurs autres points qui pourraient gonfler cette liste, mais vous comprenez surement l’idée. D’ailleurs, sur le même sujet, j’ai beaucoup ri en lisant ce petit plan. L’article source est très complet.
Privilégier votre commerce du coin : un défi qui n’en est pas un
L’achat local ne prétend pas être la solution à tout. Pourtant en s’y attardant, nous aurions raison de le considérer.
- gain de temps en déplacement, étant à proximité ou sur le chemin parcouru régulièrement
- il y a beaucoup moins de monde
- c’est souvent le propriétaire qui nous sert, ou il n’est jamais très loin
- une relation avec le personnel rend l’expérience plus agréable
- avec le temps une vraie relation s’instaure et il est possible de voir nos demandes spéciales acceptées. Exemple : Je peux rapporter mes contenants personnels la prochaine fois ? Souvent le demander c’est l’obtenir
- c’est favoriser une entreprise à taille humaine
- les petits commerces font la vitalité du quartier
- vous êtes son oxygène, les grandes enseignes peuvent fermer, une autre ouvrira ailleurs. Le commerce de proximité, s’il ferme et bien il ferme, point
- participer à sa vie de quartier c’est renforcer son sentiment d’appartenance
Le mot de la fin
Nous sommes souvent gênés d’entrer dans les petits commerces, souvent parce qu’ils sont vides, trop calmes, trop petits… Nous pensons à tord être « surveillés ». Entrer dans une grande surface c’est passez inaperçu.
Soyez assurés que vous ne « dérangez » personne. Ce n’est pas grave si vous faites juste le tour, puis vous sortez.
Je vous encourage à les découvrir, à oser pousser leur porte, vous pourriez y découvrir des trésors.
Ça me plait les petits commerces plutot que les grandes enseignes. J’encourage aussi les commerces de proximite au maximum. La qualite de produits est meilleure a mon sens. A prix parfois egal voir inferieur aux supermarches.
Merci Mimi d’avoir fait un point objectif a ces sujet.
Merci pour ton avis. En effet, nous avons tendance à ne pas considérer ce qui se trouve proche, souvent, parce que cela ne nous vient pas naturellement à l’esprit. L’autre jour, j’avais besoin d’une fermeture éclair, je me suis essayée chez le couturier du coin. Il m’a donné une de celles qu’il avait en surplus ! Je ne pense pas que j’aurai eu ce don dans une grande surface !