Pour le mois d’avril, pas de gluten. Gros stress pour le jour 1. Le premier Avril! Poisson ! Haha. Non ce n’est pas une farce, je me suis lancée. Voici ma première journée de mon défi.
J’ai voulu me lancer dans l’aventure sans gluten. Pour rester réaliste, je commence par tenter le défi pour un mois. Celui d’avril, synonyme du printemps (enfin, partout, sauf au Québec…) mais aussi de grand ménage. C’est la période que je choisis chaque année pour faire un changement majeur ou essayer quelque chose de nouveau, qui tranche vraiment.
Une année j’ai décidé de me mettre à la course à pied. J’ai chaussé mes running le 7 avril et à la fin du mois de mai je courrais mon premier demi-marathon. Par la suite, j’en ai faits jusqu’à trois chaque année. Tout ça pour dire que lorsque je décide quelque chose, autant viser quelque chose de durable.
J’ai lu et parcouru plusieurs de sites, d’articles, de récits, d’expériences sur le sujet « sans gluten ». Les principaux commentaires que j’ai relevés sont les suivants :
- C’est difficile. Pour cela, il faut donc se préparer.
- Les substitutions sont limitées. C’est vrai, mais on trouve de plus en plus de produits, le tout est d’y aller en fonction de son budget et de faire preuve d’imagination et d’ouverture (pour des nouveaux aliments).
- La première journée est une vraie torture. Vraiment ?
Comment mentalement affronter ma première journée ?
Être positive. Je me suis levée enthousiaste à l’idée du déroulement de mon futur mois.
Être préparée. Quelques jours plus tôt, histoire de bien commencer j’avais planifié les repas de ma première semaine. L’emphase était surtout sur ma première journée. J’ai tellement lu d’expériences frustrantes disant que la première journée est la plus difficile, que je me suis préparée. En gros, j’allais avoir faim et envie de « mourir » …
Avoir prévu de quoi tenir un siège. Armée d’au moins le double de collations pour la journée, d’un lunch un tier plus copieux, je me sentais prête à affronter ma journée.
Tout allait commencer par mon premier repas.
Le déjeuner
J’ai tendance à dire que j’ai deux passions : dormir et manger. Le matin, c’est la faim qui me réveille, jamais l’excitation d’aller travailler (quelle surprise !). J’ai toujours hâte de déjeuner. C’est sans aucun doute, le repas que je trouve le plus important de la journée. C’est aussi celui que je veux le plus agréable, il est l’amorce de ma journée.
Après m’être levée, je suis encore slow, ma tête est vide, je suis reposée de ma nuit (j’ai tendance à faire des grosses nuits de bébé, rappelez-vous j’ai deux passions dans la vie). Le matin, avec le sourire que je me prépare un méga bol de céréales ou de gruau plein de fruits.
Histoire de ne pas me déstabiliser pour mon premier matin. Je suis grognon sinon. J’ai trouvé des céréales sans gluten. Yourra, il y en avait plusieurs sortes à l’Expo Manger santé et vivre Vert. Donc me voilà, versant des céréales, (allez c’est le premier jour, je m’encourage en versant un peu plus). Me voilà, ajoutant du lait d’amandes (du lait aux noix fait maison, c’est tellement meilleur et facile vraiment à faire). Ajoute donc des petits fruits.
Première bouchée… Le CHOC. Les céréales sont sucrées ! Ça y est ma journée est ruinée, j’ai raté mon étape 1. Je suis un peu triste, je fini mon bol et tout d’un coup j’ai l’impression que ma journée va être looonnngue. Pas grave, j’enclenche le pilote automatique, je vais au bureau.
Première bouchée… Le CHOC. Les céréales sont sucrées ! Ça y est ma journée est ruinée, j’ai raté mon étape 1. Je suis un peu triste, je fini mon bol et tout d’un coup j’ai l’impression que ma journée va être looonnngue. Pas grave, j’enclenche le pilote automatique, je vais au bureau.
Les collations
Ceux qui ne me connaissent pas pensent que je ne mange rien tellement mes repas sont des mini portions. En vérité, je mange tout le temps ; genre aux deux heures (comme les bébés). Alors les collations sont importantes dans ma journée. Par contre, je n’ai pas de problème avec la répétition. Si j’aime quelque chose, aucun danger que je me tanne, je peux manger la même chose tous les jours. L’étape déjeuner m’a frustrée, j’opte pour des collations dans ma zone de confort, on y va all in avec des fruits et des noix. Mes deux collations de la matinée se déroulent comme d’habitude, et je n’ai pa spécialement plus faim qu’à l’accoutumée. Un point pour moi.
Le lunch
Pour ce repas, j’y suis allée un peu trop fort sur les quantités. J’avais tellement peur d’être affamée que je me suis préparée un lunch beaucoup trop copieux. Pour mettre les chances de mon côté, j’ai choisi un plat j’apprécie. Il aura l’avantage de ne pas me frustrer et de ne pas me donner l’impression que je fais une diet (je n’aime pas le terme, mais c’est bien ce que je fais. Mais soyons clair, je ne vise pas la perte de poids). Même si je sais que la quantité est trop exagérée, je finis mon plat au complet. J’assume ma peur totale d’avoir faim.
La journée semble bien se dérouler, rien de très différant pour le temps que je passe au bureau. Deux collations plus tard me voilà sur le départ. Je vais à ma séance de sport sans me sentir ni affaibli, ni irritée. Je vais même plutôt bien et je suis fière de ma journée.
Le repas du soir
Le repas du soir, se déroule comme d’habitude. En remplacement d’une tranche de pain, j’ai opté pour des galettes de riz. Au final, il n’y a rien dans une galette de riz, juste de l’air. C’est moins bon et satisfaisant que du pain, mais ce n’est pas non plus mauvais.
À la fin du repas, je me permets de ne pas me privé de mon chocolat (ouain, je sais, c’est pas bien, mais je ne résiste pas au chocolat). Au moins, je me suis assurée que c’est du vrai de vrai et qu’il ne contient ni orge ou autre attribut à gluten.
Voilà que le temps de le dire, ma première journée se termine. Je pense à celle de demain. On fait un bis, mais on ajuste le déjeuner.
Bilan de fin de journée
J’ai survécu. Je n’ai pas faim. Je vais faire un bon dodo.
Demain, j’opterai pour un bol de gruau au sarrasin, un yogourt santé ou un méga smoothie, un lunch de taille normale. Je suis sur une bonne lancée, plus que 29 jour. Ou plutôt, jour 1 = Mission accomplie.
Ça devrait bien aller.
